Témoignage de formateur Tice #9

Citation

Des FTICE prennent la parole et parlent de leur travail :

Spécificité et positionnement des XTICE

 

Tout en conservant à l’esprit qu’ils agissent en complément les uns des autres, plusieurs points différencient les XTICE des conseillers pédagogiques en circonscription ou des techniciens de maintenance.

 

Comment décrire un XTICE ?

 

Le XTICE (ATUIC, ATICE, MAI, PRTICE, …) est un enseignant du 1er degré, qui se voit confier une mission par l’Inspecteur d’Académie, pour cela il est déchargé de classe.

L’objectif principal de la mission peut se définir ainsi : développement de l’usage des TICE dans les pratiques d’apprentissage, d’enseignement, de gestion et d’administration au sein du premier degré.

Avec un sous objectif majeur : apporter une aide aux enseignants dans l’intégration de ces outils dans leur pratique professionnelle globale (mise en place de situations d’apprentissage auprès des élèves,  réflexion pédagogique, recherche documentaire, travail d’équipe et mutualisation,…)

Qu’est-ce qui qualifie le XTICE ?

Une double compétence, technique ( maîtrise des outils et capacité de productions diverses à l’aide de ceux-ci : de la fiche simple au blog) et pédagogique : une expérience en matière d’utilisation pédagogique des TIC en classe.

Une capacité d’analyse de situations pédagogiques ou techniques:

Pour s’appuyer sur les pratiques pédagogiques afin de favoriser une réflexion pédagogique transversale et originale liée à l’utilisation des TIC.

Pour, sans s’inscrire dans une perspective de maintenance technicienne, permettre de débloquer les situations ou le « technique » interdit ou perturbe  les usages pédagogiques ou administratifs.

Une aptitude au travail d’équipe à divers niveaux (groupe départemental, équipe de circonscription, équipe pédagogique)

Une attitude de veille éducative et technologique, un intérêt pour l’évolution technique.

Des aptitudes relationnelles  au « conseil » et à la « gestion » du partenariat (écoles, IEN, IA, collectivités locales)

Et bien entendu toutes les compétences en matière de formation (de la conception à l’animation !)

Mais peut-on conclure sans évoquer le fond ?

En tant que fonctionnaire de l’enseignement public, partageant l’objectif permanent d’égalité des accès aux savoirs (réaffirmé ces temps ci par le MEN) peut-on laisser se creuser cet écart entre le monde vécu par nos élèves et monde scolaire qui pénalise, avant tout, comme le démontre toujours enquêtes et recherches, les élèves issus des milieux « socio-culturellement défavorisés », je pense que la position de XTICE exige, plus qu’une autre, une réponse négative à cette question et par la même éclaire notre demande.

 

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